vendredi 9 décembre 2016

                                              La vie sous l'occupation à Belleville
                 (extrait d'un article qui sera publié dans un de nos prochains livrets)

"Les premiers Allemands que j'ai vus , rasaient les murs des maisons et puis il y a eu des convois de camions et des blindés qui débarquaient dans le parc Variot.(Terrain de foot actuel, ancien parc du château)"
Autres témoins :
  -"Je me vois encore au bord de la route nationale , donnant, à l'aide d'une casserole, de l'eau à des soldats prisonniers français.
 Ils marchaient par trois et il y en avait qui portaient des bandages à la tête et au bras . Ils étaient soutenus par les autres. Ils me tendaient des gobelets que je devais remplir d'eau .
 Mon père se tenait derrière moi avec un seau . A cette époque pas d'école pour moi et pas d'usine pour mon père . Tous ces soldats venaient de Marbache ."





-"Et puis la routine : le couvre-feu , les restrictions, les cartes "pour écrire"*  (voir ci-contre) . L'arrestation et la disparition
 de familles juives réfugiées à Belleville .
La mort d'un cheminot à la sortie de son travail .
Les soldats prisonniers de guerre."



 

  Ci-dessus une carte* écrite par un prisonnier de guerre français à sa famille. 



 

 Ci-contre des tickets de rationnement en pain et en textile .*
 Une précision importante: pour un enfant
"Avec les J3 on avait de la confiture!" Et puis :
-"Pendant la guerre on devait déclarer en mairie quand on tuait le cochon. On avait alors moins de tickets pour la viande"












Ci contre, travail effectué par un  prisonnier de guerre,à partir d'une feuille d'arbre séchée,et envoyé à sa famille.*


* Documents publiés avec l'accord de leurs propriétaires

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